Ian Giddey est australien, harmoniciste, (Barefoot Iano), connu en France dans les milieux folk et blues où il chantait et jouait aussi de la guitare. Mathieu Guillou (Mr Mat) est chanteur et guitariste. Ils devaient se rencontrer un jour ou l'autre. Cela se fit en 2005 lors d'une jam et ils décidèrent d'un duo : Mountain Men.

Mat chantait avec la voix rocailleuse d'un black des bords du Mississipi, Ian jouait de l'harmonica comme si Big Walter Horton venait de ressusciter, ce n'était pourtant ni une imitation servile, ni un copier/coller de chansons disparues et remises à la mode. Non, voilà du vrai blues dans la tradition, mais neuf, frais, inscrit dans notre époque. En 2006, ils enregistrent un album éponyme autoproduit très réussi et commencent les premières tournées...

Le succès est immédiat ! On leur adjuge haut la main le Prix Electro-Acoustique du Tremplin Blues-sur-Seine en novembre 2006, ils s'envolent faire un tabac au FestiBlues International de Montréal en août 2007, puis à Memphis en février 2008 pour y concourir dans la catégorie solo-duo du très sérieux International Blues Challenge. Ils seront demi-finalistes !

Durant deux ans, Mr Mat et Barefoot Iano vont aller séduire des publics aussi différents que ceux de Jacques Higelin, Sinsemilia, Alain Bashung ou Victor Démé. En juin 2009 sort leur premier album studio «Spring Time Coming» qui affirme leur belle complémentarité et leur complicité. Cet album est encensé par la critique, jusqu'au mythique US Blues Magazine. «Spring Time Coming» sera nominé dans la catégorie «meilleur album autoproduit» aux Awards du Blues Foundation de Memphis en 2010.

En février 2011, ils représentent à nouveau la France au Challenge International de Blues de Memphis et s'octroient une nouvelle place en demi-finale. Trois mois plus tard, sortie d’un opus «live». Comme habités, dans leur musique comme dans leurs attitudes, Mr Mat et Barefoot Iano ne laissent personne indifférent, leur charisme déjanté fait des ravages.... pour preuve, ils font l'unanimité au festival Jazz à Vienne en juillet 2011.

Un père musicien, un parrain américain, c’en est assez pour faire baigner le jeune Nico dans la musique américaine.

A 15 ans, il découvre le blues avec Muddy Waters et James Cotton. Depuis ce jour, la rage de jouer et l'énergie débordante qui émane de Cotton sont les piliers de sa démarche musicale.

A 18 ans, il monte un groupe avec son père au piano. Trois ans plus tard, c’est au sein de son propre groupe Nico & Friends qu’il se produit. C’est à Minneapolis, lors d’un séjour d’un an à l’université locale, qu’il en profite pour approfondir ses connaissances du blues au contact de musiciens aussi renommés que R.J Mischo avec lequel il se lie d’amitié.

Les occasions ne manquent pas de jammer avec des musiciens prestigieux (Jimmy Johnson, Billy Branch, Luther Allison, Eddy C. Campbell,...) à un âge où chacune de ces expériences marque Nico un peu plus au fer rouge du Blues. Nico y enregistre en un soir son 1er album avec Dixiefrog Records : « My Kind of Blues ». Il enregistre ensuite trois autres albums jusqu'à sortir en 2004 le double album « Transatlantic Live », acclamé par la critique et le public et enregistré en concert en France et aux Etats-Unis.

Nico partage aujourd’hui sa vie et sa carrière entre la France et les Etats-Unis, il participe à tous les grands festivals et joue sur toutes les scènes à travers le monde. Avec un jeu d’harmonica plein de feeling et servant des compositions inspirées, Nico met le feu partout où il se produit.

A ce jour, il reste l’un des très rares européens à avoir créé, à partir du Chicago blues, un style vocal et scénique totalement personnel. Ses concerts sont explosifs et il est devenu en dix ans une référence dans le monde du blues et de l’harmonica. Nico présentera son nouvel album, acclamé par la critique spécialisée, toujours sur Dixiefrog , « Lonely Number ». Un retour en force fulgurant vers un blues dynamique et groovy, parfois poisseux, avec des couleurs rock et louisianaises